Lorsque Tom Davidson entre dans la chambre, un frisson glacial le parcourt à la vue de Sarah Kraft, étendue sans vie sur le lit. Les stigmates évidents de l'overdose imprègnent l'air d'un désespoir oppressant, rendant vaine l'idée de se précipiter à l'hôpital. Le destin implacable a déjà scellé le sort tragique de la jeune femme qui, depuis des mois, consacre chaque instant et chaque ressource à infiltrer le réseau de trafiquants de drogue qui s'insinue insidieusement dans l'université du Minnesota. Instrumentalisée par le FBI, elle avait accepté le rôle d'informatrice, en assumant toutes les conséquences, convaincue d'être protégée, sans jamais faiblir, affrontant chaque défi avec une audace inconsciente.

Au moment où Tom Davidson pénétra dans la chambre, un frisson glacial le parcourut à la vue de Sarah Kraft, étendue sans vie sur le lit. Les stigmates évidents de l’overdose imprégnaient l’air d’un désespoir oppressant, rendant futile l’idée de la conduire d’urgence à l’hôpital. Le destin implacable avait déjà scellé le sort tragique de la jeune femme qui, durant des mois, avait consacré chacun de ses instants et toutes ses ressources à infiltrer le réseau de trafic de drogues qui rampait sournoisement à travers l’Université du Minnesota. Instrumentalisée par le FBI, elle avait accepté de jouer le rôle d’informateur, en assumant toutes les conséquences, convaincue d’évoluer sous protection, sans jamais fléchir, affrontant tous les défis avec une audace inconsciente.
Pourtant les événements avaient pris une tournure tragique, et le plan trop rapidement orchestré avait soudain basculé dans l’horreur, l’entraînant irrémédiablement vers la chute. En dépit de ses efforts pour rester discrète, elle avait déclenché une séquence d’événements fatale, enfreignant les protocoles établis et envoyant un message d’alerte, mais l’aide était arrivée trop tard.
Sentant l’urgence, Davidson avait agi rapidement, mais en vain, découvrant son corps inerte sur le lit. L’étudiante venait de succomber, et toute la responsabilité pesait lourdement sur ses épaules. Paralysé, il contemplait cette figure dénuée de toute trace de vie, la douleur dessinée sur le visage. Il aurait dû la protéger, garantir sa sécurité, mais au lieu de cela, avait agi de manière négligente, portant l’entière faute de cette tragique conclusion. Un silence lourd enveloppait la pièce, s’insinuant comme une brume invisible. D’un geste lent, il étendit une couverture, tentant de préserver ce qui restait de dignité dans ce morbide tableau.